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La philosophie de l'acteur : la dialectique de l'intérieur et de l'extérieur dans les écrits sur l'art théâtral français : (1738-1801) / Sabine Chaouche

By: Material type: TextTextSeries: Les Dix-huitièmes siècles ; 103Publisher: Paris : Honore Champion Éditeur, 2007Description: 468 pàgines: il·lustracions ; 24 cmContent type:
  • text
Media type:
  • sense mediació
Carrier type:
  • volum
ISBN:
  • 9782745314383
Subject(s): Summary: "Si l'on parle toujours de la magie de l'illusion théâtrale et de ses effets sur le spectateur, il n'est pourtant presque jamais évoqué l'énigme des acteurs. L'énigme qu'est l'Acteur. A la fois personne et personnage. A la fois subjectivité et contenu objectif. A la fois personnalité et portrait imaginaire. A la fois artiste et oeuvre d'art. Le XVIIIe siècle, et en particulier le second XVIIIe siècle, a été, en matière de pensée de l'Acteur, un siècle d'une richesse exceptionnelle ; un siècle charnière dans l'histoire de l'art théâtral ; le siècle fondateur de la philosophie du comédien. Cette étude tente de déterminer comment s'est développée au siècle des Lumières la réflexion sur le processus créatif (la construction du personnage) et comment est né le concept moderne d'Acteur. Celui-ci est tout d'abord réduit à la notion d'imitateur, de marionnette, de copiste, voire à une nébuleuse où goût, jugements subjectifs des spectateurs donnent une vision kaléidoscopique, fragmentée et incertaine de ce qu'est l'acteur-homme. Les écrits de la seconde moitié du siècle s'intéressent progressivement à l'intériorité de l'acteur-personne. On dépasse alors la simple théorisation de l'illusion (la vue de l'acteur). Une philosophie du jeu voit le jour grâce à certains problèmes soulevés (les larmes par exemple ; la multiplicité des sentiments dans un personnage ou rôle de composition ; l'illusion intérieure...), grâce à la prise de conscience de l'importance du silence, du jeu en retenue et de la présence physique de l'acteur, de la subjectivité de celui-ci dans la création du personnage (effets, invention de jeux de scène, style personnel...). Enfin la pensée du jeu donne matière à de nouveaux enjeux relatifs à l'esthétique de la création : dialectique du "Moi" - acteur - et du "Ca" - texte ; débats entre les partisans d'une subjectivité de l'acteur et les partisans de la non-sensibilité; opposition beau/sublime ; concept de l'identification... Ces débats permettent d'élaborer, de manière plus générale, une philosophie de l'Acteur : question du génie, rapport artistique de l'Acteur à son rôle ou naissance du " troisième être", question du vécu dans la création du personnage, idée naissante de l'Acteur Universel. Une fois le concept moderne d'Acteur établi, la question de l'idéalisation de l'Acteur - et du dépassement même de la notion d'Acteur - peut être posée. Nous sommes aux prémisses de l'époque moderne qui verra quant à elle l'émergence de la notion de "Star".." -- contracoberta
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Llibre Biblioteca Barcelona Biblioteca Barcelona BCN Magatzem Fons N N- (Browse shelf(Opens below)) Available 1900087927

Inclou bibliografia, pàgines 451-455, i índex

"Si l'on parle toujours de la magie de l'illusion théâtrale et de ses effets sur le spectateur, il n'est pourtant presque jamais évoqué l'énigme des acteurs. L'énigme qu'est l'Acteur. A la fois personne et personnage. A la fois subjectivité et contenu objectif. A la fois personnalité et portrait imaginaire. A la fois artiste et oeuvre d'art. Le XVIIIe siècle, et en particulier le second XVIIIe siècle, a été, en matière de pensée de l'Acteur, un siècle d'une richesse exceptionnelle ; un siècle charnière dans l'histoire de l'art théâtral ; le siècle fondateur de la philosophie du comédien. Cette étude tente de déterminer comment s'est développée au siècle des Lumières la réflexion sur le processus créatif (la construction du personnage) et comment est né le concept moderne d'Acteur. Celui-ci est tout d'abord réduit à la notion d'imitateur, de marionnette, de copiste, voire à une nébuleuse où goût, jugements subjectifs des spectateurs donnent une vision kaléidoscopique, fragmentée et incertaine de ce qu'est l'acteur-homme. Les écrits de la seconde moitié du siècle s'intéressent progressivement à l'intériorité de l'acteur-personne. On dépasse alors la simple théorisation de l'illusion (la vue de l'acteur). Une philosophie du jeu voit le jour grâce à certains problèmes soulevés (les larmes par exemple ; la multiplicité des sentiments dans un personnage ou rôle de composition ; l'illusion intérieure...), grâce à la prise de conscience de l'importance du silence, du jeu en retenue et de la présence physique de l'acteur, de la subjectivité de celui-ci dans la création du personnage (effets, invention de jeux de scène, style personnel...). Enfin la pensée du jeu donne matière à de nouveaux enjeux relatifs à l'esthétique de la création : dialectique du "Moi" - acteur - et du "Ca" - texte ; débats entre les partisans d'une subjectivité de l'acteur et les partisans de la non-sensibilité; opposition beau/sublime ; concept de l'identification... Ces débats permettent d'élaborer, de manière plus générale, une philosophie de l'Acteur : question du génie, rapport artistique de l'Acteur à son rôle ou naissance du " troisième être", question du vécu dans la création du personnage, idée naissante de l'Acteur Universel. Une fois le concept moderne d'Acteur établi, la question de l'idéalisation de l'Acteur - et du dépassement même de la notion d'Acteur - peut être posée. Nous sommes aux prémisses de l'époque moderne qui verra quant à elle l'émergence de la notion de "Star".." -- contracoberta

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